• Accueil
  • Le Réveil du Béarn
  • Publications
  • La Lettre
  • Documents
  • Contact
  • Liens

Le Réveil du Béarn

rdb
RSS FeedTweet

Connectez vous !

  • Mot de passe perdu
  • S'inscrire

Derniers Messages

  • Pas de messages à afficher

Articles

  • Uncategorised
    • Tribune de Daniel KELLER, Grand Maître du GODF, parue dans Le Huffington post, le 6 octobre 2014-
    • Entretien avec TAREQ OUBROU grand Imam de Bordeaux Sud Ouest du 13 janvier 2016
    • Tribune de Daniel Keller Grand maître du GODF dans Mairane du 28 janvier 2016:" La Laïcité au péril de la désunion"
    • Communiqué du Collectif Laïque du 26 janvier 2016
    • Antiterrorisme : Entretient avec Marc Trévidic,« Une idéologie ne se combat pas par le Code pénal »
    • Histoire du monde ouvrier 12 : Les lois sociales après la2° Guerre mondiale
    • Après Cologne:Tribune de ROKHAYA DIALLO
    • Avis de la Commission Nationale Consultative des Droits de l'Homme sur le projet de loi constitutionnelle de protection de la Nation
    • lettre du Grand Maître, Président du Conseil de l ’Ordre à Madame Christine LAZERGES Présidente C.N.C.D.H.
    • CNCDH communique-de-presse 18 02 2016
    • Albert Einstein 1949: Pourquoi le socialisme?
    • L'outil et son apprentissage
    • Le blaphème en question. Sud Ouest du 12 mars 2106
    • «Radicalisations» et «islamophobie» : le roi est nu par Gilles Kepel
    • Communiqué du 23 mars 2016 suite aux attentats de Bruxelles
    • Audition du Grand Maître par l’Observatoire National de la Laïcité. 22 mars 2016
    • ALLOCUTION EN HOMMMAGE A EMILE COMBES MARDI 29 Mars 2016 En la ville de Pons
    • La Légende du Père Soubise
    • Deux articles d'Oswald Wirth: 1 L'assiduité maçonnique.
    • Deux articles d'Oswald Wirth: 2 Le devoir maçonnique français.
    • La légende des quatre fils d'Aymond
    • 09 mai 2016: Où va l’Europe 66 ans après
    • Journée commémorative de l’abolition de l’esclavage.Discours de Daniel Keller,
    • Journée commémorative de l’abolition de l’esclavage.Discours de Madame Christiane Taubira,
    • Inauguration de la plaque en Hommage à Léon Bourgeois
    • Tribune de Daniel Keller Grand maître du GODF dans Médiapart : Crise des Gouvernances. 6 juin 2016
    • Que voulons-nous ?
Accepter l’islam ou intégrer les Musulmans ?
 Par Antoine Sfeir
    • Jacqueline Chabbi: «Le Coran reflète une société traditionnelle tribale qui était extrêmement pragmatique»
    • Chrisme et Art Royal
    • Communiqué du 14 juin 2016 suite aux attentats d'Orlando et Magnanville
    • Communiqué du Collectif Laïque du 16 juin 2016 - La Laïcité s'applique aussi au Sénat !
    • Appel de Montpellier aux peuples et gouvernements des pays de la Méditerranée
    • COLLECTIF LAIQUE RAPPORT 2015-2016
    • Les 80 ans du Front Populaire
    • Salaires religieux concordat Alsace Moselle
    • Le statut clérical d’exception d’Alsace-Moselle par José Arias et Paul Klein



  • Public
    • Le Réveil du Béarn
    • Franc-maçonnerie et monde protestant
    • Histoire de la franc-maçonnerie
    • Comment devient on Franc Maçon ?
    • Réflexion sur la ville
    • Hommage à Francisco Ferrer
    • Etienne DOLET ( 1509/1546).
    • Compte rendu de la conférence publique : l'Europe , un espoir pour les générations futures du 27 août 2014 à Reims
    • Réflexion sur la montée des populismes en Europe
    • Histoire du monde ouvrier :1 le Moyen Age
    • Actualité:Communiqué de l’AFP du 30 Octobre 2014 sur le soutien apporté par le GODF à la crèche Baby-Loup
    • 11 Novembre 2014
    • Histoire du monde ouvrier :2 Pourquoi?
    • Une Europe humaniste est-elle encore possible face à la montée des extrêmes.
    • Histoire du monde ouvrier 3 La Révolution française de 1789
    • Histoire du monde ouvrier 4 Le soulèvement des canuts lyonnais...
    • Le chant des canuts.
    • La laïcité, fer de lance de la réconciliation républicaine
    • "faire préprévaloir le fil de soie du dialogue sur le fil de l'épée de l'affrontement" Tribune de Daniel Keller dans Marianne du 14/11/2014
    • Laïcité: lettre ouverte aux élus.01 DÉCEMBRE 2014 | PAR HENRI PENA-RUIZ
    • Un document innedit : le projet de loi portant sur le statut des juifs annoté par Pétain
    • Meilleurs Voeux 2015
    • Henri Pena Ruiz : La crèche n’a pas sa place dans une mairie? LE MONDE | 26.12.2014 à 11h29 |
    • Histoire du monde ouvrier 5 La révolution de 1848
    • Rabalais et la Langue des Oiseaux
    • «Louder Than Words»
    • Hommage à Charlie PAU le 08/01/15
    • "Je suis Charlie". Communiqué des obédiences maçonniques.
    • GODF: Communiqué du 7 janvier 2015 - Attentat contre Charlie Hebdo :
    • Marianne au soir du 7 janvier 2015 & couvertures de Charlie
    • Tribune de Daniel Keller « La démocratie en danger », publiée sur le site de MEDIAPART
    • Allocution de conclusion de Daniel KELLER lors de la conférence publique du 10 janvier 2015 : Trois siècles d’antimaçonnisme. La République en danger ? Redonner sens à l’action républicaine Communiqués et discours | Publié le 23/01/2015 | émis le 10/01/20
    • Est-ce qu’il y aura encore des « oui, mais » ? Édito de Charlie Hebdo, n° 1178 du 14 janvier 2015
    • Déchaînées
    • Le dernier combat de Bernard Maris (par Hervé Nathan)
    • Rappeler ce qu’est la laïcité . Trubune de Daniel Keller parue dans Marianne du 23 02 2015
    • Les chants de la Commune de 1871
    • "Mettre la laïcité et la transmission des valeurs républicaines au cœur de la mobilisation de l'école".
    • "Le siècle des ténèbres" Par Daniel Keller invité de Médiapart le 25 février 2015
    • Nous sommes toujours Charlie.Philippe Lançon a mangé son premier yaourt
    •  Communiqué inter-obédientiel sur l’abstention. 17 mars 2015
    • Histoire du monde ouvrier 8 Du Congrès de la salle d’Arras à la Loi Waldeck Rousseau…
    • Abdennour BIDAR: Propos recueillis par Vincent Remy Publié le 25/01/2015. Mis à jour le 26/01/2015 à 12h54. TELERAMA
    • Communiqué du Collectif Laïque, suite à la réunion du 18 mars dernier
    • Avril 1989 à Pékin : « Le printemps chinois »
    • Observatoire de la laïcité: Audition de M. Daniel Keller, Grand maître du Grand Orient de France
    • « Plaidoyer pour la fraternité », d’Abdennour Bidar:Par Pierre Hayat prof philo lycée J Ferry Paris journaliste libé
    • Jaques Brel: LA QUETE
    • Histoire de monde ouvirer 7:Léon JOUHAUX
    • Daniel Keller- Allocution à la Tenue mémorielle de la R∴L∴France Arménie 24 Mai 2015
    • Consulter Energie Laïque N° 44 1° trimestre 2015
    • Premier Mai, poésies et chansons populaires oubliées
    • Libre opinion sur l'enseignement :"Quand les réformes déforment"
    • Maçonnerie et laïcité par Daniel Keller.Huffington Post 07/05/2015 21h45
    • Daniel Keller : l'électricité sans les soviets !Article paru dans Marianne daté du 8 Mai
    • Instoire du monde ouvrier 9: De la création des Bourses du Travail à la naissance de la CGT...
    • Opinion:La laïcité, une valeur de gauche passée à droite (le Monde 8 mai 2015)
    • Compilation de réactions sur la Laïcité (par un de nos membres)
    • Tribune: République héroïque
    • Jean Zay le ministre assassiné 1904-1944,
    • Une histoire populaire de la laïcité.
    • Participation du GODF à la réunion de haut niveau organisée par la Commission Européenne sur la base de l'article 17 du Traité de Lisbonne
    • Daniel KELLER, Grand Maître du Grand Orient de France, est signataire de l’appel lancé par le magazine Marianne le 1er juillet 2015 en faveur de la Grèce : « Sauver la Grèce, c'est sauver l'Europe ». Sauver la Grèce, c'est sauver l'Europe
    • Discours de Daniel KELLER, Grand Maître du GODF, lors des hommages rendus à Jean ZAY et Pierre BROSSOLETTE les 11 et 12 juin 2015
    • Quand la Franc Maçonnerie et la philatelie racontent l'histoire
    • Revue de Presse Convent 2015 Reims
    • Histoire du monde ouvrier 10: La charte d’Amiens
    • Après Bodrum. "On se dit…"
    • Déclaration des Obédiences Européennes sur la situation des migrants, signée le 07 septembre 2015 par 28 Obédiences
    • Tribune de Daniel KELLER, publiée sur le site de MEDIAPART le 16 septembre 2015 Calais : la jungle non, la misère oui !
    • Peut on imaginer ? Les reporters de France 2 ont fait la traversée entre les côtes turques et l'île grecque de Lesbos....
    • APPEL À DONS EN FAVEUR DES RÉFUGIÉS DE CALAIS
    • Lettre ouverte de Dominique Sopo(presitent de SOS racisme) à Nadine Morano
    • « A Chloé », pour garder l’Espoir
    • Actualité : Georges Brassens La Ballade Des Gens Qui Sont Nés Quelque Part
    • Communiqué adressé aux médias le vendredi 9 octobre 2015,Ratification de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires
    • Les principales obédiences maçonniques
    • Histoire du monde ouvrier 11 L’Europe dans la tourmente (1906 1932)
    • FN : le cri d'alarme du grand maître GODF
    • Le Monde: L’enseignement de la laïcité doit maintenir la supériorité de la science sur la croyance
    • Croyance, opinion et savoir par Axel Kakn
    • Hervé Morin: Les enfants non religieux sont plus altruistes que ceux élevés dans une famille de croyants
    • Syrie : Nous ne pouvons pas ignorer- "raqqa is being slaughtered silently-"
    • Appel des consciences laïques et humanistes: Tribune de 7 Obédiences maçonniques françaises, dont le Grand Orient de France, publiée sur le site de MEDIAPART le 3 novembre 2015
    • PAU:11 Novembre 2015:Discours de Françoise Michel Présidente de la Libre pensée 64
    • PAU 11 Novembre 2015: Discours du GODF
    • Severiano de Heredia, maire noir de la capitale et ministre de la République au XIXe siècle
    • Un maire noir de Paris en 1879, effaçé des archives et de l’Hisoire
    • COMMUNIQUE du GODF Paris, le 14 novembre 2015
    • Murer la peur par Mia Couto, écrivain Mozambicain,
    • Har rampèu . Résiter.
    • Parabole. Tempête dans un bénitier (Géorges Brassens)
    • Imaginez "Imagine" John Lenon
    • Attentats de Paris.L'hommage des dessinateurs aux victimes.
    • Faut il réviser notre compréhension du Moyen Orient? Bombarder et espérer, par Michel Goya expert militaire
    • "C’est par la fraternité qu’on sauve la liberté." Victor Hugo
    • Loi de séparation des églises et de l’État aux articles 34, 35 et 36
    • Daesh noir, Daesh blanc.Par Kamal Daoud, chroniqueur au Quotidien d’Oran, est l’auteur du roman Meursault, contre-enquête.
    • Mécréants
    • Humanisme et Démocratie après ce 1° tour. A lire sur le Blog "Sous la voute étoilée"
    • Il faut donner son nom à la barbarie
 par Patrick Kessel,
    • Tu sera un Homme mon fils. Rudyard Kipling
    • Célébrer "Noël" en tant qu'athée? Bien sur! Et pourquoi pas?
    • Marcel Gauchet : « Le fondamentalisme islamique est le signe paradoxal de la sortie du religieux »
    • Réflexions de début d’année…
    • 2 Daniel Cohen Le monde est clos et le désir infini, Albin Michel, 2015 Interview.
    • Deux livres pour réfléchir "en dehors des clous". Deux chercheurs Daniel Cohen viennent de sortir leur livre avec un regard nouveau sur notre monde : 1 Gérard Chaliand : Histoire du terrorisme de l'Antiquité à Daech, Fayard, 2015. Interview.
    • Une initiative du Ministère de l’Éducation Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche pour sensibiliser les jeunes générations après la 13 Novembre 2016
    • Document – Léon Blum : « Le Parti socialiste et l’Ecole » (1929)
    • Page Laïcité de Mars
    • Page laicité d'avril
    • Discours de Madame la ministre de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Grand Orient de France 6 avril 2016
    • Allocution du Grand Maître du GODF le 1er mai 2016 au Cimetière du Père-Lachaise
    • TRAVAIL/DIGNITE/EXCLUSION
    • Page Laïcité de Mai
    • Le front populaire 80 ans déjà!
    • Visite virtuelle de l'exposition "La Franc-maçonnerie" à la BNF
    •  "Crise des gouvernances"Tribune de Daniel Keller.
    • Nationalismes
    • Page Laïcité de Juin
    • 1 Juillet 1766 Le supplice du Chevalier de La Barre
    • LA MARSEILLAISE
    • La fin de l’été
    • Choisir
    • Nuit d’Agapes Rudyard Kipling
    • Nous sommes tous des alépins
    • Une escalade sans précédent par Jean Pierre Filiu
    • La guerre d’extermination en Syrie et la fin du sens commun par Nicolas Tenzer
    • La vérité des inégalités sort du puits. JC Guillebaud Sud Ouest 20 10 2016
    • "Autogérer restera toujours au coeur de l'être humain". Charles Piaget
    • Le mouvement ouvrier dans l'entre deux guerre.
    • Avoir 20 ans dans les Aures
    • Alocution de la Libre Pensé, 11 novembre 2016 à Pau
    • Communiqué du GODF, 16 novembre 2016 - Crèches de Noël
    • “La République n’est pas une forme politique épuisée”, Olivier Christin, directeur du CEDRE
    • Rassemblement Laïque et Républicain
    • Petite méditation: élection Commune de Paris 1871
    • Crèches de Noël et laïcité : le détricotage de la loi de 1905 continue…Article paru dans Mariane 05/12/2016
    • Pourquoi le Conseil de sécurité de l'ONU a systématiquement échoué par : Juliette Bénabent
    • Communiqué du 16 décembre 2016 - Un théologien catholique n'a pas qualité pour présider une université publique
    • Communiqué du 8 décembre 2016 - Les lois de la République et les interventions religieuses
    • Communiqué du 8 décembre 2016 - Les lois de la République et les interventions religieuses
    • Communiqué du 21 décembre 2016 - Audience de la Section Permanente de la Chambre Suprême de Justice Maçonnique concernant un membre du Grand Orient de France
    • Meilleurs voeux pour l'année 6017
    • Sur la revendication compagnonnique du chrisme
    • Vu dans Télérama du 19 janvier 2017
    • 
Conférence publique :
La précarité sanitaire


    • Actualité de loges amies: Miresoo GLFF
    • La Grande Maîtresse de la Grande Loge Féminine de France en conférence à Pau le 10 février 2017
    • Histoire du mouvement ouvrier 1938 1947
    • La satue de la Liberté
    • Les Francs Maçons dans la Commune de Paris 1871
    • Le GODF dernier défenseur de la Laïcité?
    • Discours du Président de la Republique en vite au Musée de la Franc Maçonnerie
    • Communiqué du 27 février 2017 - Le Président de la République visite le musée de la Franc-Maçonnerie
    • Les rencontres maçonniques Lafayette
    • Le premier mois de la vraie Lumière.
    • Communiqué du Grand Orient de France
    • 4e édition des Utopiales Maçonniques: Affirmer une humanité solidaire
    • Discours lors de l’inauguration du Monument de la Résistance du plateau des Glières André Malraux
    • Douce guerre
    • Communiqué du 21 avril 2017 - Nous sommes toujours Charlie
    • Sept Obédiences maçonniques lancent un Appel Républicain pour les élections présidentielles
    • Le Grand Orient de France appelle à faire barrage à l'extrême droite
    • Hommage aux Martyrs de la Commune de Paris
    • Discours de Christophe HABAS au rassemblement du 1er mai 2017 au cimetière du Père Lachaise
    • Matinale
    • Journée Commémorative de l'abolition de l'esclavage
Hommage à Victor Schœlcher - 10 mai 2017 au Panthéon, à PARIS
    • La saga universelle de l'étoile à six branches illustrée
    • CODE (S) NOIR (S): Aïe mes Aïeux !
    • FONDATION DU GRAND ORIENT DE FRANCE/ DONS ISF
    • L’onde de choc
    • Quand les hommes vivront d'amour
    • Autour du tricentenaire de la naissance de la FM
    • Chaud devant !
    • Christophe Habas: "La société pleinement transparente est un leurre"
    • Bientôt les vacances. Si vous passez par là, un motif pour vous arrêter
    • Communiqué du 21 août 2017 - Face à la terreur aux ramblas de Barcelone, douleur, solidarité, liberté, égalité et justice Communiqués et discours | Publié le 21/08/2017 | émis le 21/08/2017 Télécharger le document  « Communiqué commun des Obédiences de
    • Jubilé de notre F.°. Jean Delf.°. 13 Décembre 2014
    • Dalí, Œufs sur le plat sans le plat (2)

La Lettre

S'abonner

  • Accueil
  • Public
  • Faut il réviser notre compréhension du Moyen Orient? Bombarder et espérer, par Michel Goya expert militaire
  • Public
  • Faut il réviser notre compréhension du Moyen Orient? Bombarder et espérer, par Michel Goya expert militaire
Recommander Imprimer

Faut il réviser notre compréhension du Moyen Orient? Bombarder et espérer, par Michel Goya expert militaire

Créé par
Palas
Modifié le
27/11/15

Faut il réviser notre compréhension du Moyen Orient?
Bombarder et espérer
par Michel Goya expert militaire

https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Goya
Son Blog: https://michelgoyacv.blogspot.fr


26 novembre 2015

Je faisais partie de ceux qui estimaient que l’engagement de la France contre l’Etat islamique en septembre 2014 n’était non seulement pas nécessaire mais qu’il était même dangereux. L’EI existait sous ce nom depuis 2006 avec comme matrice l’organisation d’Abou Moussab al-Zarquaoui créée en 2003 après l’invasion de l’Irak par les Américains et leurs alliés. L’Etat islamique faisait alors régner la terreur dans Bagdad et dans de nombreuses provinces du pays. L’Irak menaçait de s'effondrer, entraînant l’ensemble de la région dans le trouble. A cette époque, la France, qui avait refusé de participer à la coalition, n’envisageait en aucune façon de faire la guerre à cette organisation. L’Etat islamique en Irak ne faisait guère la une des journaux et nos dirigeants ne l’évoquaient jamais.

Partis en guerre avec une grosse fleur sur un petit fusil

En 2014, les mêmes qui se taisaient à l’époque sont soudainement devenus horrifiés par ces « égorgeurs de Daesh », dont on semblait alors découvrir l’existence. Il est vrai qu’à la suite d’une politique du gouvernement de Bagdad assez proche de celle de Damas, l’Etat islamique, qui avait bien failli mourir, renaissait de ses cendres et obtenaient des succès spectaculaires face aux d’autres mouvements rebelles syriens et surtout face à une armée irakienne devenue instrument à la fois faible et oppresseur au service d’un pouvoir chiite corrompu. Il est vrai que, à la fois des autres milices locales, et reprenant le principe des exécutions filmés de Zarquaoui avec des moyens plus sophistiqués, l’EI filmait l’odieux pour l’« édification des masses » et la terreur des ennemis. Il est vrai enfin que l’EI s’en prenait aussi à des citoyens américains obligeant le Président des Etats-Unis à réagir. Celui-ci organisait alors une nouvelle coalition et engageait l’opération militaire, non pas sur des critères d’efficacité mais selon sa marge de manœuvre politique interne. Cette opération reposait alors sur des fondements faibles.

Le premier était que l’idée que l’Irak était encore un véritable Etat disposant d’une véritable armée qu’il suffirait d’aider par des conseils et un peu d’équipements, pour venir à bout d’un groupe de bandits. La réalité est que cet Etat, hormis les unités de protection rapprochée du pouvoir, ne faisait pas confiance à cette armée créée par les Américains et s’appuyait surtout sur les milices des partis chiites. Ces milices sont aptes à défendre Bagdad et les provinces du sud mais, malgré l’aide iranienne, peu capables de reprendre le terrain perdu sur le Tigre et l’Euphrate et elles sont surtout peu légitimes à l’occuper. Quant à reconstituer une « nouvelle nouvelle » armée irakienne sous l’égide américaine, on ne voit pas très bien ce qu’elle aurait de plus qui lui permettrait de survivre plus longtemps que les deux précédentes. Lorsqu’au mois d’août 2014, changeant d’alliance (les Kurdes, si sympathiques, ont quand même facilité la prise de Mossoul par l’EI et en ont profité pour s’emparer du pétrole de Kirkouk), l’EI s’est attaquée au Kurdistan irakien, la coalition a trouvé un autre allié local, militairement plus efficace mais tout aussi peu légitime à agir dans les provinces sunnites.

Restait alors les frappes aériennes, second fondement faible. Des frappes peuvent s’effectuer en appui rapproché de troupes au sol ou seules sur l’ensemble du dispositif ennemi. Un premier problème vient du fait que les frappes de la coalition américaine ne sont réalisées, hormis quelques drones armés, que par des bombardiers ou des chasseurs-bombardiers. La raison de cette restriction vient d’abord du peu de risques de ce mode opératoire pour les hommes engagés, eu égard aux moyens antiaériens limités des organisations rebelles. La raison principale est cependant qu’à partir du moment où l’US Army n’est pas engagée (y compris avec des hélicoptères d’attaque), cela n’est pas vraiment considéré comme une guerre pour les Etats-Unis et ne justifie donc pas d’un vote du Congrès. Or, des bombardiers ou des chasseurs-bombardiers ne sont pas forcément les moyens les plus efficients pour appuyer les troupes au sol. Ces moyens lourds, coûteux et donc rares, sont plus indiqués pour frapper des cibles importantes et peu mobiles que des cibles petites et multiples sur la ligne de contact. Les drones armés et surtout les hélicoptères ou les avions spécialisés dans l’appui, par leur capacité à rester longtemps sur un zone et à mitrailler sont bien plus efficaces pour cela, comme l’avait prouvé le changement survenu à l’été 2011 avec l’intervention du groupement d’hélicoptères français en Libye. Bien entendu, l’emploi de ces nouveaux moyens est plus risqué.

Lorsqu’il s’agit de frapper sur l’ensemble du système de l’ennemi, on peut espérer l’amener à négocier ou au moins à modifier son comportement, comme après les campagnes israéliennes contre le Hezbollah et le Hamas ou celle des Américains contre l’armée du Mahdi à Sadr-City en 2008. On ne peut pas espérer le détruire par ce seul moyen car cela n’est jamais arrivé. On n’a même jamais réussi à approcher vraiment de cette destruction, surtout face à des organisations armées qui savent parfaitement tirer parti du milieu humain et/ou physique pour se protéger. A moyen terme, ces mêmes campagnes aériennes par leur impact sur la population locale, souvent habilement instrumentalisé, ont plutôt contribué au renforcement des organisations qu’elles visaient.

Par raisonnement inductif (une série de mêmes causes produisant toujours les mêmes effets) on pouvait donc facilement prédire que cette opération serait assez stérile. Les raisonnements inductifs peuvent être mis en défaut par des phénomènes de rupture, nous y reviendrons, mais pour l’instant tout ce passe comme prévu. Les 8 300 frappes aériennes de la Coalition ont permis d’aider les troupes irakiennes et surtout les Kurdes irakiens ou syriens à obtenir quelques succès locaux. Elles ont permis d’exercer une pression forte et de détruire plusieurs milliers d’objectifs matériels et de tuer des milliers de combattants (au coût moyen de 200 000 euros chacun). Il n’y a pourtant là, au bout de quatorze mois de guerre, rien de décisif. L’EI occupe de fait tout l’espace géographique qu’il pouvait occuper dans l’espace sunnite syro-irakien et la campagne fait, comme d’habitude, aussi office de sergent-recruteur.

C’est dans ce contexte politique et militaire que la France, redevenue pleinement atlantiste, a découvert cette fois l’existence de l’Etat islamique et décidé de lui déclarer la guerre en rejoignant cette fois la nouvelle coalition dirigée par les Américains.

On y est donc allé avec nos équipes de conseillers sur le terrain et nos douze avions de combat, parfois renforcés de l’aviation embarquée du Charles de Gaulle, tous remarquablement professionnels mais évidemment sans aucun espoir d’obtenir le moindre résultat vraiment important. A ce jour après quatorze mois de guerre (car, rappelons-le, il s’agit évidemment d’une guerre à partir du moment où il y a affrontement politique violent), la France a réalisé 300 frappes soit environ 4 % du total de la coalition au sein d’une opération, on l'a vu, globalement peu décisive. Si on en croit les chiffres du Pentagone, on peut donc estimer que nous avons tué entre 400  et 600 combattants ennemis, soit environ 1 % du total des effectifs armés, sachant que ces hommes ont pu être remplacés. Très clairement, l’intention annoncée de détruire Daesh n’était pas très sérieuse mais on se vantait d’être le deuxième contributeur de la coalition et de « peser». Au bout d’un an, on s’empressait de frapper aussi en Syrie pour pouvoir parler avec plus de force, croyait-on, à l’Assemblée générale de Nations-Unies. Nous étions partis en guerre la fleur au fusil, grosse fleur et petit fusil.

Il est toujours délicat de jouer les gros bras quand on n’a plus de bras et il est singulier de constater que notre si ferme ministre des affaires étrangères est le même qui, vingt-cinq plus tôt, réclamait de toucher les « dividendes de la paix », autrement dit de réduire l’effort de défense, et même globalement de sécurité, pour faire quelques économies de court terme. On l’a dit et il ne faut pas cesser de le répéter, si on avait simplement poursuivi le même effort qu’en 1990 (qui n’était pas jugé écrasant à l’époque, autant que je me souvienne), c’est très exactement 37,4 milliards d’euros qui seraient dépensés en plus chaque année pour nos forces armées, nos forces de police et de gendarmerie, le renseignement intérieur et extérieur, les prisons, la justice et la diplomatie. Quelque chose me dit que les choses ne seraient pas tout à fait ce qu’elles sont, que notre sécurité intérieure serait peut-être mieux assurée et qu’au front nous aurions un peu plus de moyens pour peser non pas au sein de la coalition mais sur l’ennemi.

On avait sans doute oublié, car ce n’était plus arrivé depuis longtemps (raisonnement stratégique inductif), que cet ennemi peut aussi ne pas se laisser faire et frapper à son tour durement ceux qui le frappent y compris sur le sol métropolitain et y compris en utilisant des traîtres. En termes d’effets stratégiques, l’Etat islamique, qui, il faut le rappeler, n’avait tué aucun Français avant que nous lui déclarions la guerre, est pour l’instant, gagnant.

Section Dassault

Nous voici donc maintenant coincés entre un humiliant retrait à la manière de la fuite de Beyrouth en 1984 et une extension du domaine de la lutte, avec des moyens militaires à la fois réduits par notre politique de défense et dispersés dans les rues des villes de France, les sables du Sahara et ceux du Levant, sans parler de déploiements toujours en cours de stabilisation et d’interposition. A force d’être partout on n’est vraiment nulle part. On reste tactiquement forts car nos soldats sont bons mais stratégiquement faibles car, visiblement, les décideurs qui les emploient et les déploient le sont moins.

Le repli humiliant, je ne veux même pas l’évoquer tant les conséquences en seraient désastreuses. Cela n’est pas sérieusement envisagé pour l’instant, le désir de vengeance est encore trop fort et le coût de l’engagement militaire encore trop faible, et on notera le progrès en la matière par rapport aux « années Mitterand », la honte de ma génération de soldats. Ne reste que l’hypothèse de la victoire et là les choses sont complexes.

Sur le front intérieur, la sécurité de l’arrière, les choses bougent. Espérons qu’on ira jusqu’au bout des réformes nécessaires et qu’on élimera enfin les sources de collaboration avec l’ennemi. N’étant pas spécialiste de sécurité intérieure, je n’en dirai pas plus.

Sur la ligne de front, les options sont limitées.

La première, que l’on peut baptiser « bombarder et espérer », consiste à simplement augmenter les doses de frappes, dans un premier temps à titre de représailles et pour montrer à tous sa détermination à poursuivre le combat, et à long terme en espérant sortir de l’induction et provoquer enfin une rupture stratégique. Ces ruptures, à la manière d’une avalanche, sont le résultat de dynamiques souvent peu visibles (ou plutôt peu vues). L’apparition de la guérilla sunnite en 2003, la résistance de Falloujah, la révolte mahdiste, la diffusion des images des exactions d’Abou Ghraïb, l’effondrement des forces de sécurité irakiennes créés par le département d’Etat (tout ça au cours du désastreux mois d’avril 2004), l’extension exponentielle de la guerre civile à partir de février 2006, l’échec de la sécurisation de Bagdad, la découverte que le sud afghan était tenu par les Talibans lors de l’engagement de l’ISAF à l’été 2006, voilà autant de ruptures stratégiques survenues depuis le début de la « guerre contre le terrorisme » et toutes négatives pour les forces coalisées. Hormis la capture de Saddam Hussein, en décembre 2003, une seule rupture a vraiment été positive : le retournement des groupes rebelles sunnites (le mouvement du réveil-Sahwa), qui, à la fin de 2006, ont finalement décidé de s’allier aux Américains pour en finir avec l’Etat islamique. Cet exemple est à retenir pour la suite.

L’espoir est donc que la campagne indirecte affaiblisse suffisamment l’Etat islamique et renforce suffisamment ses ennemis pour obtenir un changement radical des rapports des forces. On peut décider pour cela d’augmenter le nombre de frappes, mais au risque de la pénurie de cibles (et de munitions). On peut surtout élargir la panoplie de nos moyens à notre disposition pour faire mal, autrement dit et pour revenir aux effets complémentaires évoqués plus haut, engager des hélicoptères d’attaque et même des forces de raids, spéciales ou d’infanterie légère, depuis la Jordanie, l’Irak, le Kurdistan irakien ou syrien. Cela implique bien sûr de faire prendre des risques à nos soldats mais dans cette guerre où, en quatorze mois, 100 % des pertes françaises sont civiles, on peut peut-être l’envisager. Quand on ne veut pas de pertes, on ne lance pas d’opérations militaires. Quand on veut gagner, on prend des risques. Des soldats tomberont mais l’Etat islamique souffrira beaucoup plus qu’il ne le fait actuellement. Bien entendu, si les Russes décident de s'engager vraiment contre l'EI et si les Américains élargissent aussi, ne serait-ce qu’un peu, le spectre de leurs moyens (c’est déjà le cas avec l’engagement d’avions d’attaque A-10 et quelques raids de forces spéciales), les effets seront multipliés.

On peut espérer pour le coup rendre l’ennemi plus vulnérable à nos alliés locaux que l’on peut aussi renforcer. On a vu les limites des forces kurdes et surtout des milices chiites. Pour vaincre vraiment Daesh, comme en 2007, nous avons besoin des Arabes sunnites et c’est avec eux, je crois, que nous devons surtout faire alliance.

World War S

Reprenons les débats en cours. Pour certains, tous les groupes rebelles arabes sunnites présents en Syrie sont désormais tous radicaux, salafistes, frèristes ou djihadistes, et donc tous ennemis, actuels ou potentiels de la France. Il faut donc, selon eux, s’accorder sur la ligne de Bachar el-Assad et de la Russie considérant que ce sont tous des « terroristes » à combattre.

Il convient de rappeler les fortes limites opérationnelles de cette vision. Outre que Bachar el-Assad a fortement aidé au développement de l’Etat islamique en Irak lors de la présence américaine, il a également largement aidé à les groupes djihadistes lors de la guerre civile, libérant notamment en 2011 tous les extrémistes présents dans ses prisons, comme par exemple Abou Moussab al-Souri, le théoricien de l’Administration de la sauvagerie. L’Etat islamique a, comme les Kurdes du Parti démocratique mais dans une moindre mesure, constitué un excellent allié de revers combattant bien plus les groupes rebelles syriens que le régime de Damas, dont il ne faut pas oublier qu’il reste de loin la plus grande organisation terroriste actuelle.

Il convient de rappeler aussi que dans le combat des puissances occidentales et d’Israël depuis quinze ans contre les organisations armées de tout le grand Moyen-Orient, du Hezbollah au réseau Haqqani en passant par l’armée du Mahdi ou les brigades de la révolution de 1920, ces mêmes puissances militaires (au moins 80 %du budget militaire mondial) n’ont pas réussi à en détruire une seule. Le seul cas de réussite est justement l’étouffement de...l’Etat islamique lorsque les Américains ont cessé de voir dans les rebelles sunnites en face d’eux un simple conglomérat de terroristes et considérés qu’ils pouvaient avoir des raisons de combattre, telles que le nationalisme ou la défense de leurs droits dans un nouveau système qui les excluait, voire les opprimait. C’est ce double changement de vision politique (et un gros effort sur soi), de la part des Américains et des rebelles vis-à-vis des Américains (devenus adversaires plus respectables, et plus lucratifs, que les djihadistes), qui a permis le déblocage de la situation et sauvé, in extremis, les Américains d’un repli piteux.

Donc quand François Fillon dit devant l’Assemblée qu’il ne faut pas s’ajouter des ennemis, il a raison. On s’est déjà ajouté l’Etat islamique alors que nous combattions déjà AQMI et al-Mourabitoune au Sahel. Il n’est pas forcément utile d’y ajouter Ahrar al-Sham, Liwa al-Islam ou Liwa al-Tawhid, sachant encore une fois que nous n’avons pas les moyens, sauf mobilisation générale, de vaincre une seule de ces organisations par forcément sympathiques mais qui n’ont qu'un agenda local. Nous verrons si ce n'est plus le cas. En attendant, ces groupes combattent aussi Daesh.

Je ne parle pas ici du Front sud ou des Forces démocratiques syriennes, car, malgré l’action des monarchies du Golfe et ce qu’on peut en dire, il y a encore beaucoup de gens avec qui s’entendre sans se trahir à condition de prendre (vraiment) quelques risques avec eux.  

Les groupes rebelles sunnites et même l’Etat islamique ne sont pas nées de rien (ou d’une pulsion soudaine de détruire le monde) et ne subsistent pas sur rien. Tant que la population arabe sunnite d’Irak et de Syrie, avec la sympathie de celle des autres pays, se sentira, non sans de bonnes raisons, opprimée par les régimes de Damas et de Bagdad et bombardée par le reste du monde, la rébellion subsistera et parmi elle une tendance djihadiste forte…car justement forte. L’EI avec ses délires et son intransigeance n’est pas forcément apprécié mais il a su convaincre des tribus, des mouvements et des individus qu’il était un bon protecteur dans cette « guerre mondiale contre les Sunnites » et même un administrateur honnête dans un océan de corruption. Bombarder l’Etat islamique, tenter de l’étouffer économiquement (mais deux-tiers de ses ressources sont locales) c’est bien mais s’attaquer aux causes de sa force, c’est encore mieux. Pendant la guerre du Rif, Abd el-Krim a été vaincu par la France par la conjonction d’une forte pression militaire (100 000 soldats déployés avec des moyens puissants) et d’une diplomatie locale visant à déconstruire les allégeances autour de lui.

Dans la guerre en cours, on attend toujours ce qui est proposé aux Arabes sunnites. C’est pourtant certainement plus efficace que d’ajouter une croisade (les avions russes sont paraît-il bénis par les popes, ce qui doit faire le bonheur des communicants de l’EI) à un conflit régional entre l’axe chiite et les Arabes sunnites. Dépassons donc un peu le cubisme stratégique avec ses blocs de « il faut » (« s’allier aux Russes », « une coalition internationale », « une intervention au sol », « intensifier les frappes », « détruire le trafic de pétrole », etc.) par un peu de pointillisme s’appuyant sur la connaissance de la politique locale et des moyens de jouer dessus avec nos instruments de puissance. On a l'impression que les guerres en Afghanistan et en Irak ne nous ont rien appris.

Au bilan, en excluant l’hypothèse que nous convaincrons le monde entier de nous suivre sur les rives du Tigre et de l’Euphrate (nous ne sommes pas les Américains), deux options me paraissent réalistes pour la France :

Continuer les frappes aériennes en espérant une rupture dont nous ne serons que très indirectement les initiateurs et qui nous sera favorable. Si cette fracture ne nous est pas favorable ou s’il ne se passe rien de nouveau, la posture sera suffisamment légère pour pouvoir se désengager après un délai décent et en disant que nous avons suffisamment puni l’ennemi.

Engager la division aéroterrestre prévue par le Livre blanc en périphérie de l’Etat islamique, y mener une guerre de corsaires en diversifiant les moyens d’attaque et faire de la diplomatie locale, sans sous-traiter aux monarchies du Golfe. Appuyer au mieux les forces locales, en particulier les Arabes sunnites quitte à les intégrer dans des Légions arabes à encadrement français qui iront planter les drapeaux à Raqqa et Deir ez-Zor, voire à Mossoul. En 2007, pour 10 % du prix de la campagne aérienne en cours, les Américains avaient engagé 120 000 « fils de l’Irak », à 80 % sunnite, et les avaient intégrés dans leurs rangs en particulier à Bagdad. Ils ont alors gagné contre l’Etat islamique.

Dans tous les cas, l’effort s’exercera sur la durée, il impliquera une profonde réflexion (et action) sur l’évolution politique de la région. Ses conséquences sur la société française seront sans doute aussi considérables. On ne pourra échapper à une remontée en puissance des moyens de l'Etat. C'est toute une idéologie et une gestion des ressources du pays à repenser, au profit de la sécurité, au détriment de l'ouverture, au profit de l'action régalienne au détriment d'une action sociale qui faudra, au moins, mieux gérer. La guerre contre le djihadisme marque probablement la fin d'une forme de mondialisation pour la France.

  • Categories
    Public

Evènements

Derniers Articles

  • Communiqué du Grand Orient de France au sujet de l’Aquarius
  • MARC ORGERET EST MORT
  • Communiqué commun du 31 mai 2018
  • - Allocution de Philippe FOUSSIER, Grand Maître du Grand Orient de France - Rassemblement pour la République, la laïcité, en hommage aux Martyrs de la Commune de Paris - au Père Lachaise
  • Discours de Philippe FOUSSIER, Grand Maître du Grand Orient de France, prononcé le 1er mai 2018 lors du Rassemblement pour la République, la laïcité, en hommage aux Martyrs de la Commune de Paris - Père Lachais